Participation à « On ne va pas se mentir », I Télé, 18 novembre 2014

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Le 18 novembre 2014, j’étais sur le plateau de « On ne va pas se mentir », une émission présentée par Audrey Pulvar, sur I Télé.

L’émission « On ne va pas se mentir » du 18 novembre 2014, animée par Audrey Pulvar, était consacrée, notamment, à l’attentat dans une synagogue au coeur de Jérusalem, ainsi qu’aux affaires de corruption dans le milieu du football (OM, soupçons de matches truqués en ligue 2 masculine), et au versement record de dividences aux actionnaires en 2014.

Les autres invités de l’émission étaient Nathalie Goulet (sénatrice UDI de l’Oise), David Lisnard (maire UMP de Cannes) et Denis Jacquet (président de « Parrainer la croissance »).

Concernant l’attaque dans la synagogue à Jérusalem, le débat s’est porté sur les moyens de régler le conflit israélo-palestinien au plan international, et notamment sur le rôle des Etats-Unis. J’ai notamment insisté sur le fait que le Président Obama qui, décidément, ces dernières semaines, vivait des moments très difficiles, était très inquiet de l’évolution de la situation. En effet, il prévoit de relancer les négociations avec l’Iran sur le nucléaire, mais cela s’avère d’autant plus problématique que le Congrès américain y est hostile et le sera encore plus, une fois la nouvelle majorité républicaine en place (janvier 2015). De plus, les conseillers de B. Obama envisagent la possibilité, à court terme, de frappes d’Israël contre l’Iran, ce qui serait dramatique pour le processus de paix dans la région – déjà au point mort. 

A propos des soupçons de malversations dans le football, j’ai précisé que l’on avait tort de penser que le sport était toujours une sphère « à part », épargnée par la violence et les malversations du fait de ses valeurs surplombantes, et j’ai renvoyé à la tribune de Sylvain Landa, directeur adjoint de « Sport et Citoyenneté », parue dans « Libération » le jour-même et portant sur la corruption au sein du monde du football.  

Enfin, concernant le versement de dividences records aux actionnaires en 2014, j’ai rappelé qu’aux Etats-Unis, il en avait été versé quatre fois plus qu’en Europe (88 contre 20 milliards) et plus de trois fois plus qu’en Chine (26 milliards), signe que les établissements financiers américains se sont bien remis de la crise de 2008. Cette situation est choquante aux yeux de nombreux observateurs, étant donné que les inégalités se sont considérablement creusées dans ce pays. Audrey Pulvar a très justement ajouté que c’était du reste l’une des causes de l’échec des Démocrates, le 4 novembre dernier, aux élections de mi-mandat.

Voir ici le replay de l’émission.