Présentation du rapport « Quelle action publique pour demain ? » au CESE, le 9 juin 2015

Le 9 juin 2015, j’étais conviée par l’association Le Rameau à présenter, au Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), quelques éléments du rapport « Quelle action publique pour demain ? », que j’avais coordonné avec Dominique Bureau (ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie), et que nous avions remis à Thierry Mandon. Le titre de la conférence était : « Les alliances, moteurs du changement d’échelle de l’innovation sociétale ». Elle s’organisait en trois tables-rondes.

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La première table-ronde s’intitulait « Regards croisés sur 5 ans de recherche du Rameau sur les alliances pour le changement d’échelle de l’innovation sociétale ».

La deuxième table-ronde portait sur « Les pratiques d’alliances innovantes ».

Enfin, la troisième table-ronde, où j’intervenais, avait pour titre : « Quelles alliances pour répondre aux défis du XXIe siècle ? ». Les autres invités étaient Jean-Paul Bailly, Président de la Délégation prospective du CESE et ancien Président du groupe La Poste, Stanislas Chapron, Président de la Commission « Rapprochement des mondes » du MEDEF, et Brigitte Giraud, Vice-Présidente du Mouvement associatif.

J’ai notamment évoqué le contexte actuel de défiance qui caractérise la société française, et proposé des pistes de réflexion, à partir du rapport « Quelle action publique pour demain ? », pour combattre ce phénomène. La discussion a porté sur la promotion de l’expérimentation, notamment dans les territoires, et de l’évaluation des politiques publiques ; sur la

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capitalisation des bonnes pratiques en matière d’innovation dans les entreprises et les associations ; ainsi que de la nécessité de promouvoir, dans un cadre qui se doit d’être formalisé, opérationnel et transparent, la concertation citoyenne, au sein d’une société que l’on sougaite de plus en plus décloisonnée.

J’ai précisé, enfin, que l’innovation pouvait venir d’une approche nouvelle de certains sujets : ainsi, l’appréhension de la RSE par le sport-santé et le sport-bien-être, pour tous les salariés, apparaît comme une piste innovante, notamment dans une démarche de prospective.