Interviewée par « Le Figaro-Economie » sur Donald Trump

XVM956121aa-3cd3-11e5-979e-3328ce46a7e0Suite au premier débat entre les prétendants du parti républicain à l’investiture pour la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, j’ai été interviewée par Maxime Brigand dans le cadre de son article intitulé « États-Unis : comment le candidat Trump a construit son empire », paru dans la rubrique « Economie » du figaro.fr, le 7 août 2015 :

Détesté dans son camp, le milliardaire américain est aujourd’hui le trouble-fête de la primaire à l’investiture républicaine. Sa force ? Une puissance financière sans limite qui lui permettrait de financer à lui seul plusieurs campagnes présidentielles.

La scène représente à elle seule toute l’image d’un homme sensiblement différent des autres. Le 16 juin dernier, lors de l’annonce de sa candidature à la fonction suprême de président des États-Unis, le néo-candidat Donald Trump s’est retrouvé face à une situation inédite: aucun fief électoral et aucun bilan d’élu à son actif. Pour lancer sa conquête du pouvoir, le milliardaire américain a donc choisi, en toute sobriété, de réunir la presse et son équipe de campagne au sein de la Trump Tower. La quoi? Oui, la Trump Tower, symbole de l’empire du magnat, construite en 1983 et présentant des chiffres imposants: 58 étages, 202 mètres de hauteur avec en son coeur, une cascade artificielle géante s’étendant sur cinq étages. Tout un symbole, sur la cinquième avenue new-yorkaise, la plus célèbre de Manhatan.

Une fortune estimée à 4 milliards de dollars

D’entrée de jeu, Donald Trump a affirmé vouloir rendre à l’Amérique sa fierté, fustigeant une classe politique «corrompue», «stupide» et «controlée par les lobbies et les intérêts spéciaux». Son objectif affiché est clair: «Le rêve américain est mort. Mais si je suis élu, il reviendra plus fort et meilleur qu’avant». Né en 1946 à New York, Trump tient enfin son objectif.

«Donald Trump ne peut pas surfer sur le côté self-made-man, mais les Américains restent aujourd’hui impressionnés par ce côté génie des affaires, explique la politologue Marie-Cécile Naves. Même si il a échoué plusieurs fois, il a toujours su rebondir et c’est ce qui est bien vu aux États-Unis. Là, il a réussi a tranché avec le sérieux des autres candidats tout en posant une confusion des genres dans la campagne en mêlant le showman télévisé et le personnage politique». Il est écouté, aimé par une certaine frange de l’Amérique déçue, et surtout sublimé par une fortune sans limite.

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(Crédit photo : Chris Trotman / AFP, site du « Figaro »)