Le 27 septembre, j’étais en direct sur I Télé, avec le journaliste Olivier Ravanello et la correspondante aux Etats-Unis Laurence Haïm, pour commenter en direct le 1er débat entre Trump et Clinton.

J’ai rédigé, suite à ce débat, un article sur le blog « Egalité(s) » de « Libération ».

 

 

Le 10 octobre, j’était sur LCI en direct pour le 2e débat, avec les journalistes François-Xavier Ménage et Magali Barthès.

Deux stratégies qui s’opposent…

Le point commun à ces deux débats est, d’une part, le souhait de Hillary Clinton d’entrer dans le fond des dossiers pour « dérouler » son programme et faire valoir son expérience en politique étrangère, gage pour elle de sérieux. D’autre part, l’impossibilité (le refus ?) de Donald Trump de présenter aux électeurs les détails techniques de son propre projet (fiscal, économique, géopolitique, social, sociétal, etc.) était visible. Il souhaite au contraire demeurer dans le registre double de la provocation et des généralités.

Le problème pour Trump est qu’un débat en face-à-face est très différent, dans sa configuration comme dans les attentes du public, d’un meeting, d’un « show » mis en scène par son équipe de campagne. On voit combien la stratégie de Trump atteint ses limites en cette fin de campagne. C’est pourquoi la dynamique s’est inversée ces deux dernières semaines au profit de sa rivale (les sondages sont aujourd’hui favorables à Clinton, avec une faible avance).

Néanmoins, jusqu’à la fin, rien n’est joué, tant cette campagne a été nourrie de rebondissements.