Invitée par I Télé dans « On ne va pas se mentir » sur la NSA, le 24 juin 2015
Publié le 25 juin 2015
Le 24 juin 2015, j’étais invitée sur le plateau d' »On ne va pas se mentir » sur I Télé, une émission présentée par Caroline Delage. Les autres participants étaient Juliette Meadel, porte-parole du Parti socialiste, Brigitte Kuster, Maire du 17ème arrondissement (Paris) et conseillère régionale d’Île-de-France « Les Républicains », et Stéphane Rozes, président de Cap, enseignant à Sciences-po et HEC.
Par ailleurs, l’état des relations entre la NSA et la Maison Blanche est très flou, même maintenant. En d’autres termes, le Président Obama n’est peut-être pas courant de tout ce qu’il se passe.
Aux Etats-Unis, le dilemme est posé entre le respect des libertés individuelles et la priorité de sécurité nationale. Si les libertariens privilégient la liberté (Rand Paul), les plus conservateurs (Jeb Bush, qui a dit « we’re safer today because of the Patriot Act », Marco Rubio ou encore Mitch Mc Connell) optent pour la sécurité avant tout. Ted Cruz, John Boehner et Hillary Clinton sont plus modérés et favorable à la « USA Freedom Act ». Cette loi, adoptée début juin, acte que les conversations téléphoniques pourront être archivées 18 mois chez les opérateurs de téléphonie, et que le gouvernement ne pourra avoir accès qu’à certains numéros et en passant par une cour de justice spéciale. Suite aux révélations d’E. Snowden, cette loi (timide) vise à donner des gages à la population américaine.
Néanmoins, la « USA Freedom act » ne concerne pas l’autre grand programme controversé de surveillance de la NSA, Prism, relatif aux interceptions de communications de non-Américains, réalisées auprès des géants américains de l’informatique et de l’internet comme Microsoft, Yahoo, Google ou Facebook. Or, il est difficile de distinguer les adresses IP appartenant à des Américains et celles appartenant à des étrangers.