Il s’agissait de décrypter les raisons, les enjeux et les conséquences de ce séjour, sur les plans diplomatique mais aussi de la politique intérieure américaine. Il a aussi été question du rôle des « premières dames » américaine et française dans l’histoire récente.

J’ai expliqué qu’un storytelling de la guerre et de la construction de la paix avait été mobilisé pour cette visite, de la part des deux présidents. En effet, 2017 correspond au centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale, d’où l’invitation de Trump au défilé militaire, place de la Concorde, pour ce 14 juillet. Ainsi, les présidents français et américains ont pu communiquer sur la continuité de la recherche commune de la paix, hier en Europe, aujourd’hui au Moyen-Orient (Syrie, Irak).

Une fois de retour dans son pays, Donald Trump a, pour sa part, pu valoriser cette invitation auprès des médias et de ses électeurs, expliquant apr eemple au New York Times qu’Emmanuel Macron « adore lui tenir la main ». C’est une stratégie, pour lui, de montrer qu’il est accueilli positivement dans un pays étranger, alors qu’il est de plus en plus isolé sur la scène internationale.