Le sport : une terre d’émancipation des filles ?

Le 13 mai 2019, j’étais invitée sur le plateau de « 7 milliards de voisins » sur RFI, une émission présentée par Emmanuelle Bastide, pour parler de sport féminin et plus précisément du sport comme outil d’émancipation des femmes.

« Le sport n’a pas à produire des héroïnes ! Qu’il nous procure des compagnes gaies avec moins de vapeurs et ce sera tant mieux pour tout le monde », s’exprimait ainsi Pierre de Coubertin, créateur des Jeux olympiques modernes, au début du XXe siècle.

Aujourd’hui, si les discours ont évolué, le combat n’est pas encore gagné. Certes, les femmes pratiquent de plus en plus une activité sportive, mais elles demeurent encore trop peu visibles et minoritaires dans le sport professionnel. Certaines activités sont même très fermées aux femmes. Football, rugby, karaté, boxe sont encore dominés par les hommes.

Pourtant, le sport permet de s’affranchir des traditions, de se confronter à la mixité, et même de réhabiliter le corps après un traumatisme. Comment mieux intégrer les filles dans le monde du sport ? Comment expliquer ce plafond de verre ?

Avec :
Marie-Cécile Naves, directrice des études du think tank sport et citoyenneté, auteur de Le sport, outil d’émancipation pour les filles à travers le monde (sport et citoyenneté), elle vient de lancer l’observatoire genre et géopolitique au sein de l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques). Co-auteure du « Pouvoir du sport » (FYP)
– Laurence Fisher, triple championne du monde de karaté, fondatrice de l’association Fight for dignity, qui accompagne les femmes victimes de violences en France et en RDC
Candice Prévost, footballeuse professionnelle, présidente de l’association Little miss soccer, qui parcourt le monde pour aller à la rencontre des femmes qui jouent au foot.

En fin d’émission, l’Afrique qui gagne, par Raphaëlle Constant :
Aïssa Doumara Ngatansou, 57 ans, est une militante camerounaise. Cette mère de famille se bat, depuis plus de 20 ans, pour le droit des femmes dans la région de Maroua, à l’extrême-nord du Cameroun. Elle a co-fondé l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) pour mener des actions contre les mariages forcés, les viols et toutes formes de violences faites aux femmes.

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