« La démocratie féministe » dans « Lire-Magazine littéraire »

Recension de "La démocratie féministe" dans "Lire-Magazine littéraire", novembre 2020

Le mensuel « Lire-Magazine littéraire » consacre un article à « La démocratie féministe. Réinventer le pouvoir », dans son numéro de novembre 2020.

Sous le titre « Deux genres de pouvoir », Eugénie Bourlet écrit, à propos de mon livre : « La ‘démocratie féministe’ met face à face deux manières polarisées d’envisager le pouvoir politique: d’un côté, celui des dirigeants néofascistes conservateurs, au comportement prédateur et viriliste ; de l’autre, un ‘universalisme façonné par la multiplicité des luttes venues d’en bas’, émancipateur et résolument féministe. Pour creuser cette alternative, Marie-Cécile Naves, politiste spécialiste des Etats-Unis, revient sur les mouvements et événements récents principalement dans ce pays mais aussi en Europe et en Amérique, pour insister sur ‘la dimension genrée, omniprésente, des mobilisations récentes et actuelles’.

Une dimension plutôt évidente lorsqu’elle évoque la libération de la parole contre les violences sexuelles, depuis l’affaire Anita Hill jusqu’à la tribune de Virginie Despentes, mais l’auteure dévoile aussi les possibilités d’un féminisme intersectionnel soutenant les défenseurs de l’écologie, des luttes contre les discriminations et contre le racisme. Nourrie de l’observation d’actions concrètes, sa démonstration s’appuie sur des lectures fondatrices (…) ».

Lire la suite dans « Lire-Magazine Littéraire » de novembre 2020 (page 107).

 

 

Quatrième de couverture de « La démocratie féministe. Réinventer le pouvoir » :

Le pouvoir prédateur sur les autres et la planète, incarné par les populismes néofascistes et le néolibéralisme, n’est pas une fatalité. Avec les crises démocratiques, environnementales, sanitaires et sociales que nous traversons, ce sont à la fois les récits, les agendas et les styles politiques qui doivent être questionnés. Le féminisme figure parmi les réponses. Fort d’une histoire plurielle, sur tous les continents, il est de plus en plus inclusif et transversal. Sur les plans théorique, pratique et programmatique, en multipliant les terrains d’expression et de revendications, il propose de renouveler les cadres de pensée pour construire un nouvel universel.

Par l’onde de choc qui est la sienne, dont #MeToo n’est qu’un exemple, le féminisme, avec d’autres approches du réel, jette les bases d’un projet durable et solidaire. Il promeut aussi un nouveau leadership, fondé sur la coopération et la responsabilité collective. Dans des contextes de crise, le féminisme est indispensable au renouveau démocratique, à l’émergence d’une nouvelle forme de pouvoir, de l’action publique à l’entreprise, en passant par l’art ou encore le sport.

L’ouvrage, clair et documenté, offre une grille de lecture de nos sociétés dans leur complexité. Il invite à re-politiser le monde, à recréer du commun, du débat, en s’appuyant sur l’imagination, le savoir et l’engagement de toutes et de tous. C’est cela, la démocratie féministe.