Décidément, les normes esthétiques occidentales se mondialisent

On s’en doutait, on le savait même : les canons de la beauté, qui obéissent par définition à des codes et donc à des normes, sont de moins en moins spécifiques à chaque culture. La faute à la mondialisation et, dans ce registre au moins, l’Occident étend son pouvoir. J’ai déjà écrit ici sur ce phénomène et j’en reparlerai, tant il n’est selon moi pas près de disparaître.

Autre élément, et non des moindres : le facteur socio-économique. Être mince et le rester, c’est plus facile quand on a de l’argent. En un sens, ça tombe bien car la pression est plus grande chez les catégories aisées.

Dernière illustration en date : les Africaines issues de la petite et grande bourgeoisie au Sénégal, en Mauritanie ou encore en Éthiopie, ont adopté le jogging et le fitness. C’est un article de Rue 89 qui nous l’apprend. La femme bien en chair n’aurait plus la cote, même si, visiblement, les hommes ont plus de mal à suivre…

Certes, pour les Africaines (et les autres), le poids est aussi un enjeu de santé. Mais l’apparence semble être la première des motivations.

La diversité, oui, mais pas trop quand même…