Mobilisation contre les viols et les agressions sexuelles sur les campus américains

Plusieurs universités américaines s’allient pour lutter plus efficacement contre les agressions sexuelles et les viols que subissent les étudiantes (et parfois les étudiants) sur leurs campus. Des plaintes ont été déposées par des élèves et des professeurs auprès du gouvernement fédéral au nom du respect des droits civiques.

Il semble y avoir un effet boule-de-neige. Le scandale du viol filmé d’une adolescente sous l’emprise de l’alcool (affaire Steubenville) peut aller dans le sens d’une plus grande protection des femmes, mais aussi et surtout d’une plus grande sévérité vis-à-vis des auteurs de tels crimes, dont beaucoup ne semblent pas conscients de la gravité de leurs actes.

La tradition des « fraternités étudiantes » et l’indulgence (fréquente) de l’administration nourrissent en effet le sentiment d’impunité en matière de crimes sexuels. Or, en 2011, le Bureau des droits civils du ministère fédéral de l’Éducation avait envoyé un courrier à tous les établissements d’enseignement supérieur pour les inciter à lutter contre la discrimination de genre, dont la violence sexuelle fait partie.