Participation à « On ne va pas se mentir », I Télé, 4 novembre 2014

1461003_10150482056649999_6130328286558843444_nLe 4 novembre 2014, j’étais sur le plateau de « On ne va pas se mentir », une émission présentée par Audrey Pulvar, sur I Télé.

L’émission « On ne va pas se mentir » du 4 novembre 2014, animée par Audrey Pulvar, était consacrée aux élections de mi-mandat aux Etats-Unis (« midterms »), au cours desquelles l’intégralité de la Chambre des représentants, un tiers du Sénat, ainsi qu’une trentaine de postes de gouverneurs étaient renouvelés. La probabilité que le Sénat bascule du côté républicain était forte, la Chambre étant déjà aux mains du Grand Old Party depuis 2010. L’impopularité (relative) du Président Obama en est l’une des raisons (mais non la seule).

Nous avons parlé du bilan – notamment économique – de Barack Obama après 6 ans de présidence, des motifs de satisfaction et de disatisfaction des Américains à son égard, de la stratégie du parti républicain pour reconquérir le Sénat, de la manière dont allait se passer la future « cohabitation » entre les pouvoirs exécutif et législatif fédéraux, ainsi que des perspectives pour les élections présidentielles de 2016. Les autres invités de l’émission étaient Laurence Nardon (responsable du programme « Etats-Unis » à l’IFRI), James Gillespie (avocat, membre de « Republicans Abroad ») et Chip Seward (avocat, membre du parti démocrate).

J’ai notamment insisté sur le fait que les Etats-Unis, à l’instar de la France et beaucoup d’autres pays européens, connaissaient une crise politique forte (défiance dans les institutions) et un climat d’incertitude important (guerre en Syrie, virus Ebola, peur du terrorisme islamiste sur le sol américain, forte immigration clandestine, etc.). J’ai également avancé que ces élections n’auguraient en rien le scénario de 2016, étant donné les profondes divisions du parti républicain aujourd’hui, sur beaucoup de sujets.

(Photo : New York Times).