Jeux Olympiques & Paralympiques de 2024 : pour un nouveau storytelling du sport

Article paru dans le "Huffington Post", le 16.02.15, et écrit avec la complicité de Sylvain Landa

Le 12 février 2015, Bernard Lapasset, président du Comité français du sport international (CFSI), remettait à la maire de Paris, Anne Hidalgo, l’étude d’opportunité quant à la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, en présence de Denis Masseglia, président du CNOSF, et d’Emmanuelle Assmann, présidente du Comité paralympique et sportif français. Un nouveau storytelling du sport ?

« Une candidature parisienne gagnerait à raconter une histoire », a expliqué Anne Hidalgo, car la métropole-monde qu’est Paris doit, tout en valorisant ses périphéries, faire valoir ses atouts, et en particulier son patrimoine ou encore la diversité de sa population. Il s’agit de l’engagement de tous au service de la jeunesse, a-t-elle ajouté.

En effet, à l’occasion de cette possible candidature, c’est bien un storytelling nouveau du sport qu’il faut consolider et promouvoir. Cette « histoire à raconter » dont parle la maire de Paris, c’est la manière dont le sport doit, plus que jamais, être appréhendé: au croisement d’enjeux sociétaux, environnementaux et économiques qu’il n’est plus possible d’ignorer.

Anne Hidalgo l’a rappelé: il faut, dans le cadre des réflexions sur ces Jeux, inventer un modèle économique. Ce dernier devra tenir compte des contraintes budgétaires actuelles, et la mise en avant d’un budget raisonnable peut permettre à Paris de se démarquer. Il convient toutefois de rester prudent car l’enveloppe finale dépasse bien souvent (et très largement) les prévisions; l’exemple des Jeux de Pékin ou de Londres en témoigne. Ce modèle devra également intégrer des objectifs de lutte contre les discriminations, quelles qu’elles soient, de promotion de tous les talents et de tous les savoir-faire, précisément parce que le sport doit être exemplaire. Bernard Lapasset, pour sa part, a précisé que le monde économique était aujourd’hui favorable à la tenue des Jeux en France, en raison des investissements potentiels que cela représentera – construction et entretien d’infrastructures, aménagements urbains, etc., sans parler des retombées indirectes. En ce sens, si le projet est bien mené, l’image de la France à l’étranger a tout à y gagner : le soft power se joue dans l’organisation moderne de grandes compétitions internationales qui lui permettent de faire connaître ses atouts et d’en être fière.

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